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Héroïne : le retour

Karila L, Cottencin O and Reynaud M.Héroïne : le retour 2008 : 22:830-831



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

Introduction

La consommation d’héroïne augmente après une période de baisse.

1 gramme d'héroïne coûte en moyenne 50 euros.

Le consommateur classique est maintenant âgé de 21 à 29 ans, il fume ou sniffe l’héroïne.

Symptômes

L’intoxication aiguë donne une euphorie puis apathie, des troubles du jugement, un retentissement sur les activités sociales ou professionnelles…

Le syndrome de sevrage est l’un des signes de dépendance. Il débute 6 heures après l’arrêt d’une consommation de plusieurs semaines : dysphorie, nausées et/ou vomissements, myalgies, mydriase, sueurs, diarrhées, fièvre, insomnie. Il dure 1 semaine, avec un maximum au 3e jour.

Complications

- Aiguës : somnolence, dépression respiratoire, hypotension artérielle, bradycardie, vomissements, overdose…

- Risques infectieux :

- Troubles psychiatriques : dépression, risque suicidaire, troubles anxieux, épisodes délirants…, comorbidités addictives

- Retentissement social

Thérapeutique

Le sevrage thérapeutique se fait en ambulatoire ou à l’hôpital dans un service spécialisé. Il comporte un traitement symptomatique associant des antalgiques non opioïdes, des spasmolytiques, des antinauséeux, des antidiarrhéiques, des neuroleptiques ou des anxiolytiques non benzodiazépiniques et des α2mimétiques centraux.

La substitution a fait la preuve de son efficacité :

- Méthadone en sirop et bientôt en gélule

- Buprénorphine haut dosage

- Suboxone® (association de buprénorphine et naloxone) bientôt, destiné à dissuader du mésusage de buprénorphine


Commentaire

Nouvelle épidémiologie des consommateurs d´héroïne.

Ouverture sur les nouvelles molécules mais il manque des détails. En effet, il n´est pas précisé dans l´article que la Naloxone a peu d´effet pharmacologique lors de la prise orale, mais a un effet pharmacologique marqué lors de la prise IV. Elle est donc associée à la Buprénorphine dans la Suboxone® pour éviter un usage IV.


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