DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

L'arthrose, quoi de neuf ?

Traitement par voie orale de l’arthrose. La revue du praticien mai 2012;vol. 62



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

Cet article repose sur les dernières méta analyses, essais thérapeutiques et recommandations.

Il présente les différentes classes médicamenteuses pouvant être proposées dans la prise en charge de l’arthrose.

Les Antalgiques et AINS
Les Anti-arthrosiques symptomatiques à action lente

Ils ont démontré une efficacité symptomatique modeste, après un délai de latence de 4 à 8 semaines et un effet rémanent pendant 4 à 6 semaines suivant l’arrêt du traitement. La prescription initiale doit être d’au moins trois mois, la durée de traitement n’est pas codifiée.

Ils sont destinés de préférence aux patients sous antalgiques avec ou sans AINS et nécessitant une thérapeutique prolongée ou itérative.

Les anti-arthrosiques symptomatiques à action lente sont considérés comme des traitements structuro-modulateurs (capacité à freiner la dégradation structurale observée au cours de l’évolution d’une arthrose). Beaucoup d’études tentent de mettre en évidence cet effet structural mais elles sont limitées par des difficultés métrologiques. De plus, il n’a pas été réellement démontré que ces effets structuraux ont un retentissement clinique positif.

Traitement d’avenir : la thérapie cellulaire du cartilage

La greffe de chondrocytes est une méthode de stimulation de la réparation du cartilage. Elle consiste à faire proliférer in vitro des chondrocytes provenant d’une biopsie de cartilage, puis à les réimplanter dans la zone de cartilage lésée. Cette technique reste pour le moment compliquée et coûteuse, et n’a pas démontré de supériorité sur la technique des microfractures (technique actuellement utilisée).

D’autres thérapies cellulaires sont en cours d’étude et notamment des thérapies cellulaires à partir de cellules souches mésenchymateuses.

Ces techniques de réparation de cartilage s’applique pour l’instant aux lésions traumatiques à l’origine d’arthrose précoce et non pas dans le cadre de lésions arthrosiques déjà constituées. Elles permettront peut être un jour de retarder la mise en place de prothèse.

Conclusion

Il existe une grande diversité de traitement mais l’efficacité réelle de chacun n’a pas toujours été validée par des études rigoureuses.

En pratique , il faut retenir que le paracétamol par cure est l’antalgique de choix pour le traitement de l’arthrose. S’il est insuffisant, il peut être associé à des AINS à faible dose et sur une courte période.

Les anti-arthrosiques symptomatiques à action lente sont d’une efficacité modeste mais ils permettent de réduire la consommation d’AINS.


Commentaire

Cet article est intéressant car il fait l’état des lieux des différents traitements médicaux proposés dans la prise en charge de l’arthrose ainsi que des thérapies en cours d’étude. La prévalence de l’arthrose est estimée à 17% et de nombreux patients ne sont pas soulagés de leurs symptômes.

Il est dommage que les mesures non médicamenteuses de la prise en charge de l’arthrose ne soient pas évoquées.


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