DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

L'examen pelvien gynécologique annuel chez asymptomatiques : pas recommandé

Recommendations on routine screening pelvic examination: Canadian Task Force on Preventive Health Care adoption of the American College of Physicians guideline Can Fam Physician March 2016 62: 211-214



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

Introduction

L’examen pelvien comprend inspection, évaluation au speculum et un toucher vaginal. Cet article ne porte pas sur le frottis de dépistage, qui a des recommandations à part entière. Il est annuellement pratiqué dans le cadre d’un bilan médical annuel de dépistage chez la femme, pour dépister les affections asymptomatiques telles que cancers, maladies inflammatoires pelviennes ou affections gynécologiques.

Les américains ont statué contre l’examen pelvien systématique annuel. La recommandation ne comprend pas les femmes enceintes. Il n’existait pas de recommandation cannadienne à ce sujet.

Méthodes

Le but de l’article est de voir si les recommandations américaines de 2014 sont applicables au Canada. Un groupe de travail canadien a employé la méthode SNAP-IT pour évaluer la qualité des recommandations américaines pour évaluer si elle pouvait être adoptée telle quelle ou adaptée puis utilisée.

Résultats

Commentaire

Une méthode de travail intéressante, qui évite de faire 2 fois le même travail pour établir des recommandations. A quand une recommandation française ?

L’examen gynécologique ne doit donc pas être imposé aux femmes, ce n’est que rarement un examen urgent. Néanmoins, il y a quelques situations qui nécessitent un examen :

Les données (14 sondages et 1 étude de cohorte) sur le ressenti des femmes en rapport avec l’examen gynécologique sont importantes : 1/3 des femmes vit l’examen gynécologique comme une épreuve que ce soit sur le plan psychique (anxiété, peur, gêne) ou physique (douleur, inconfort) amenant une partie d’entre elles à retarder les consultations ultérieures. Cela nous amène à réfléchir sur nos pratiques, quand bien même l’examen est nécessaire, et à la façon de l’aborder. Mieux informer, toujours recueillir le consentement. Expliquer. Agir avec tact et douceur. Rester humains.


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