DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

La mer c'est plein de bestioles épouvantables. Vive Paris Plage!

Guillet G. Focus: Gaffe aux oursins.Pathologie marine cutanée Rev Prat Med Gen 2010 ;844 :502



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

L’intensité clinique dépend de la quantité et de la qualité du venin

1 - LÉSIONS PAR CONTACT

Les méduses :

douleur cuisante et lésions urticairiennes linéaires dessinant le contact, d’évolution parfois vésico-bulleuse ou purpuriques.

Conduite à tenir :
Les physalies

( Atlantique, Méditerranée, tropiques) fouettent la peau à plusieurs mètres en déclenchant une douleur syncopale responsable de noyade. Conduite à tenir : idem méduse.

Autres

Les guêpes de mer, les anémones.

Les coraux : réactions très violentes avec une hyperpigmentation séquellaire. Secondairement peut s’installer une réaction inflammatoire retardée, mimant un granulome à corps étrangers.

2- PIQURES

Oursin :

effraction douloureuse avec risque de suppuration bactérienne et de granulomes à corps étrangers

La vive :

douleur syncopale avec signes généraux ( lipothymie, sueurs, nausées, vomissements). La zone de piqure pâlit avec apparition d’un œdème devenant inflammatoire en 20 minutes; Il évolue parfois vers une ischémie avec nécrose circonscrite de près de 1cm.

Conduite à tenir :
La rascasse:

douleur atroce, irradiante avec parfois hyperesthésie séquellaire

Les raies:

douleur suivie d’un engourdissement dans les 30 min. La plaie évolue vers un oedème roue devenant phycténulaire puis nécrose centrale. Possible séquelle à type de rétractions tendineuses

Conduite à tenir:
Les synancées ( poisson pierre, mers chaudes)

25% de mortalité sur la côte australienne. Douleur atroce et syncopale persistante plusieurs heures et irradiant dans la membre + signes généraux majeurs avec malaise, état de choc et détresse respiratoire. L’évolution se fait lentement vers un escarre nécessitant un geste chirugical avec séquelles fonctionnelle.

Conduite à tenir:

3- MORSURES

Le pronostic dépend de la taille, de la localisation et de la surinfection.

La murène :

la plaie peu être délabrante et cicatrise très lentement.

Conduite à tenir: Une antibiothérapie à large spectre est recommandée

Le congre :

portage bactériologique moindre.

Le serpent des mers

(océan indien et Pacifique) peu agressifs, mordent rarement. Mais leur venin est plus dangereux que le serpent Naja. La morsure est indolore, c’est une heure après que survient l’engourdissement local, une paralysie avec trouble de la déglutition et de décès dans 20 à 30% des cas dans un état de mal convulsif.

Conduite à tenir:

4 - SURINFECTION BACTERIENNE

5- CONCLUSION

La faune marine expose à des lésions d’intensité variable par contact, piqûre ou morsure.

pour les méduses urticantes et les physalies, rincer à l’eau de mer ou avec une solution citronnée ou vinaigrée.

Pour les piqûres douloureuse de vives, jun source de chaleur peur en diminuer les effets.

Des règles de prudence doivent être respectées.


Commentaire

Le niveau de preuve de chacune des conduites proposées est probablement très faible.

Certaines conduites comme l´utilisation de l´ASPI VENIN pour certains serpents de mer sont connues comme inutiles pour les morsures de vipère. On comprend mal qu´elles soient conseillées ici.

...mais ces accidents sont rares et on peut difficilement imaginer des séries de patients suffisantes...

Bon en tous cas, à Paris-plage, on ne risque pas grand chose.


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