DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

Dissection aortique: diagnostic à ne pas rater

Aaron M Ranasinghe, Daniel Strong, Barry Boland, Robert S Bonser, Acute aortic dissection : easily missed ? BMJ 2011;343:d4487



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

La dissection aortique est due à une fissure intimale avec propagation d’un « faux chenal » dans la media. En fonction du siège et de l’extension de la fissure, il peut y avoir une douleur thoracique, dorsale ou abdominale, ou état de choc cardiogénique par rupture d’anévrysme aortique ou hypoperfusion (ischémie transitoire ou persistante de n’importe quel organe secondaire à une occlusion artérielle).

Pourquoi la dissection aortique est-elle facilement oubliée ?

La présentation clinique est extrêmement peu spécifique :

Terrain :

Mode d’installation :

Examen physique :

Paraclinique :

Importance du diagnostic

Comment diagnostiquer la dissection aortique ?

La présence de la triade (non spécifique et présente dans 33 % des cas) :

  1. douleur thoracique aiguë
  2. asymétrie tensionnelle > 20 mmHg entre les 2 bras ou abolition-diminution d’un pouls périphérique
  3. anomalie de la radiographie standard thoracique (élargissement médiastinal, anomalie de la silhouette
  4. cardiaque, pleurésie)

Au niveau paraclinique :

Comment est traitée la dissection aortique ?


Commentaire

La dissection aortique est une pathologie extrêmement rare. Le retard au diagnostic est fréquent, et probablement tous les intervenants médicaux de la chaîne du soin primaire et de la prise en charge hospitalière sont en cause dans les retards observés. Les possibilités diagnostiques au niveau du généraliste sont restreintes, puisque la clinique est peu spécifique par rapport à une douleur thoracique d'origine coronarienne.

L'article détaille la clinique sans hiérarchiser suffisamment les éléments clés au niveau du généraliste. La connaissance de la clinique de cette affection rare doit conduire le généraliste, devant toute douleur thoracique, à:

Il faut noter qu'en principe devant une dissection aortique, les anti agrégants plaquettaires sont contre-indiqués. Il est bien peu probable toutefois qu'un MG devant une douleur thoracique compatible avec un IDM, n'en prescrive point en phase aiguë...


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