DMG PARIS DIDEROT: Revue de Presse

le DIU quelles représentations ? quelles implications ?

Exercer volume 26 N°121 septembre-octobre 2015 intitulé Regard des femmes consultant pour leur contraception en médecine générale sur le dispositif intra utérin (DIU).Alexia Fournier Josette VAllée



Remarque: ce résumé d'article a été écrit par un étudiant ou un enseignant du DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS 7. Il est en accès libre. La rédaction des résumés est faite dans le cadre de la REVUE DE PRESSE du DMG.

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Résumé de l'article

Intitulé et contexte
DIU

Commentaire

Résumé de l’article issu de la revue Exercer volume 26 N°121 septembre-octobre 2015 intitulé Regard des femmes consultant pour leur contraception en médecine générale sur le dispositif intra utérin (DIU).

Contexte:170 millions de femmes utilisent un DIU dans le monde , en 2005 en France il représente 24,2 % des moyens de contraception utilisé par les femmes,Il est davantage perçu comme une méthode d’arrêt des grossesse pour des femmes ayant déjà eu des enfants ,que comme un moyen de contraception standard au même titre que la pilule.

Objectif : L’objectif de l’étude était d’explorer les représentation et les connaissances des femmes sur le DIU.

Méthodes:Il s’agissait d’une étude qualitative par entretien semi dirigé, menée entre décembre 2013 et avril 2014 auprès de femmes de 18 à 50 ans du département de la Loire et de la haute Loire ,utilisant ou non un DIU .Les entretiens ont été retranscrit et avec analyse thématique du verbatim,l’échantillonnage était raisonné en recherche de variation maximale.

Résultats : Les femmes interviewées voyaient le DIU comme une contraception peu contraignante , de longue durée d’action, indemne d’hormone pour le DIU au cuivre et autorisant une certaine liberté .Malgré ces constats des croyances fortes semblaient empêcher son utilisation : le manque de confiance en son efficacité , le risque de douleur à l’insertion , le risque de grossesse extra ou intra utérine ,l’aspect invasif avec l’idée de porter un corps étranger intracorporel. Les connaissances sur le mode d’action et le mode d’insertion du DIU émanaient d’information provenant de l’entourage et étaient fréquemment approximatives , inquiétantes ,voires erronées .Pour la majorité , la nulliparité n’empêchait pas son utilisation mais la crainte d’une stérilité induite par une possible infection pondérait cette vision .Aucune participante ne connaissait le DIU comme une contraception d’urgence et l’avis du partenaire semblait peu intervenir dans le choix du contraceptif.

Conclusion:Le DIU est méconnu des femmes et les nombreuses craintesqu’il engendre semble limiter son utilisation malgré des avantages correspondant aux souhaits de ces dernières en matière contraceptive tels que:la réversibilité la fiabilité ,la longue durée d’action et la facilité d’observance.

COMMENTAIRES

Critique :Le sujet choisit est pertinent et j’ai trouvé que les résultats pouvaient aider dans la pratique quotidienne de la médecine générale.

L’article explique une partie des phénomènes observées en cabinet de médecine générale.

On pourra ainsi travailler avec les femmes sur les différentes représentations qu’elles peuvent avoir afin de répondre au mieux à leurs attentes.C’est pourquoi j’ai sélectionné cet article ,ensuite je me suis intéressée à la structure d’une étude qualitative et il se trouve que c’est une étude qui répond à de nombreux critères de qualité d’une étude qualitative.

IL est rigoureux dans sa méthodes et les résultats sont exploitables et intéréssants.

Toutefois on note quelques biais , comme celui de ne pas savoir l’influence du médecin interviewée sur l’étude .IL existe peut être un biais de l’enquêteur : Quelle est sa visionet ses propres représentations du DIU en tant que médecin ? , en tant que femme ? ,a t’elle des enfants elle même ? Tout ces caractéristiques influent le point de vue de l’auteur.

Un autre biais est celui du recueil de données 3 participantes ont été interviewées par téléphone on peut se questionner sur la qualité des entretiens.

Par ailleurs il y a des données manquantes , il semble intéressant de connaître le nombre de contraception différentes déjà utilisées par ses femmes et le type de contraception utilisées.


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